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LA CHASSE : UNE EXCUSE A LA DOMINATION

  • Marie-Marguerite Davezac Vangheluwe
  • 6 févr. 2017
  • 2 min de lecture

J e viens d’une famille où la chasse est aussi sacrée que les repas dominicaux et le vin rouge servi avec le fromage.

On y loue « l’animal », on admire sa beauté, la richesse qu’il apporte à nos campagnes et à nos forêts. On me parle de régulation nécessaire en tant qu’unique procédé et solution à la destruction des cultures et à la préservation de l’écorce.

Mais quelle préservation ? Tuerait-on une partie de la population animale humaine mondiale car elle détruit partiellement nos habitations, menace nos enfants, gaspille de la nourriture dont la moitié de la planète manque ?

A la question de la régulation, je donnerais comme réponse les réserves naturelles protégées ET clôturées. Des terrains arborés payés et gérés par le Ministère de l’Ecologie. Réserves qui garantiraient la préservation de la faune, de la flore et des terres agricoles. Un programme difficile à mettre en place mais qui permettrait ainsi la préservation de notre patrimoine immatériel.

Je ne vois qu’une seule cause à la surpopulation des animaux sauvages, c’est celle de la disparition progressive de leurs prédateurs naturels : loups et lynx. Disparition causée par la chasse, la destruction et l’accaparement de leurs territoires et par la sacro-sainte régulation des populations établie par les lobbies de chasse et un ministère tenant plus de l’écocide que de l’écologie.

L’Homme, animal humain et prédateur faible, par peur de rivalité agresse ses pairs pour dominer facilement les plus faibles. Nous ne craignons pas qu'un sanglier dévore un chevreuil, par contre nous craignons la compétition inégale si nous étions face à un loup avec pour unique proie ce même chevreuil.

Le fait est que l’Homme désire être l’espèce dominante sur terre (alors qu’il ne l’est pas dans la nature et par sa nature) et le sachant, refuse toute concurrence. Peur de l’échec, peur de l’effort, peur de la rivalité… Voilà la raison inconsciente qui pousse l’Homme à détruire des vies qui lui semblent différentes de la sienne.

Nous dominons animaux humains et animaux non humains par la force, une force lâche, matérielle, artificielle, trompeuse et contre nature : celle des armes à feu, des armes blanches, des armes de plomb et de bois. La chasse ne reflète plus la nécessité de se nourrir. Elle est le reflet de notre désir irrépressible de dominer toute vie pour cacher à quel point nous sommes faibles face à la grandeur de la Nature.


 
 
 

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